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Au cours de leurs deux années de formation, les élèves de CAP cuisine et restaurant du lycée Théas ont eu l’opportunité d’effectuer de nombreuses sorties et interventions extra-scolaires :
•    découverte de la filière agro-alimentaire au salon du SISQA, au parc des expositions à Toulouse,
•    vendanges manuelles dans le Gers et visite d’une exploitation avicole spécialisée dans le gavage de canards,
•    organisation du Téléthon au lycée Théas,
•    service d’un buffet dînatoire au Conseil général,
•    exposition photographique pour « les 30 ans du bac pro »,
•    production d’un buffet lors d’un stage féminin de judo sur le thème de l’alimentation diététique des sportifs,
•    voyage scolaire à la découverte des produits de la mer et des spécialités provençales, à Marseille.

Lors de cette sortie pédagogique, l’approche a été aussi bien culturelle avec les visites  de l’abbaye St Victor, la cité radieuse de Le Corbusier, Notre-Dame de La Garde, le MUCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), que sportive (stade Vélodrome, Cercle des Nageurs de Marseille de Florent Manaudou et Camille Lacourt), mais surtout professionnelle.

Nos terminales CAP hôtellerie-restauration sont allés du filet à l’assiette en  rencontrant les pêcheurs de retour au port, puis les chefs au fourneau. Dès le premier soir, nos élèves officiaient tant en cuisine qu’en salle aux côtés de Gérald Cohen, ancien chef du Miramar (1 étoile Michelin).  La rencontre fut aussi enrichissante sur le plan humain que professionnel. Nous remercions encore Monsieur Cohen de s’être prêté avec générosité à cet exercice et d’avoir partagé avec nos jeunes apprenants, plus que des recettes de panis, tapenades, bourrides et autres bouillabaisses. Le groupe a  continué son séjour par la visite du lycée hôtelier de Bonneveine (pas moins de 1500 élèves d’hôtellerie) où d’anciens élèves du lycée Théas ont pu poursuivre leurs études en BTS.

Pour clore ce périple en beauté, nous avons rendu visite à Monsieur Gérald Passédat (originaire de Molières) au restaurant «Le Petit Nice », 3 étoiles au guide Michelin. Visite d’un établissement de luxe où la haute qualité rime avec l’exigence. Encore une belle journée où, à notre grande surprise, nous fûmes conviés à rester au sein de la brigade durant l’intégralité du service. Nos élèves ont réalisé que le chapon n’était pas qu’une volaille, mais aussi une rascasse XXL couleur safran, que les girelles (poissons de roche aux couleurs vives) s’accommodent mieux à la bouille-abaisse que les girolles. Le chef  Denis Maillet nous a avoué qu’il s’agissait d’une première car, hormis pour les journalistes, l’accès à la cuisine durant un service est impensable. Il s’agissait bien d’un moment d’exception dans un établissement d’exception. Merci encore à Messieurs Passédat père et fils, et à leur équipe pour leur disponibilité.

Il ne s’agit pas d’une fin pour nos meilleurs éléments, car ils pourront revenir travailler durant la saison estivale, dans un premier temps au sein d’un des établissements du chef Gérald Passédat (Le Môle, l’Alexandrine ou le Petit Nice), pour éventuellement revenir en septembre, au lycée Théas poursuivre leurs études en baccalauréat professionnel.

N’hésitez pas à venir nous rendre visite et rencontrer nos élèves de CAP hôtellerie, au restaurant d’application « le Montauriol », lors des portes ouvertes le samedi 19 mars.

M.Gonzalvez, professeur de cuisine.

La 1ère Bac Professionnel ARCU (Accueil – Relation Clients et Usagers) du lycée Théas s’est associée, pour la première fois, au club Kiwanis pour l’accompagner dans l’accueil et l’information des visiteurs, au Salon du chocolat, les  6, 7 et 8 novembre, à la salle Eurythmie à Montauban.

L’objectif humanitaire de ce salon, qui vise à aider les enfants en difficulté dans le monde, nous a séduit car il rejoint les valeurs de notre établissement.
Nos activités ont été l’accueil des visiteurs, la distribution de brochures, l’administration d’un questionnaire de satisfaction élaboré par nos soins et l’aide aux activités de tombola et du loto.
Cette expérience a été enrichissante et appréciée de nous tous. Elle nous a fait vivre une véritable action professionnelle, avec des rencontres humaines très intéressantes.
Prochainement, nous retrouverons le club Kiwanis pour dresser un bilan de cette opération.

Pendant le festival de Lettres d’Automne, une classe de sixième a eu la chance de rencontrer Nathalie Novi, auteur et illustratrice du livre La Petite Fille et l’Oiseau, étudié sous différents angles en arts plastiques, en français ainsi qu’en musique, puisque le livre racontait l’enfance romancée de Maria Callas.

Le 27 novembre, les élèves se sont rendus à la médiathèque pour poser toutes les questions qu’ils souhaiter à l’illustratrice qui leur a offert un croquis et un dessin aux pastels.

Voici quelques extraits de ce que nos élèves ont apprécié de cette rencontre.

Nathalie Novi nous a expliqué ce qu’était une illustration : la mise en scène de l’histoire, une mise en lumière qui aide à comprendre ce qu’on lit.
Arthur.

Pendant qu’on lui posait des questions, elle nous a fait un croquis d’un crocodile qui croque les touristes (sens figuré : il les dessine).
Alexia.

Nathalie Novi a fait le dessin d’une petit fille qui lit, on voyait ce que pouvait imaginer la petite fille plongée dans sa lecture. Des oiseaux sortaient des pages du livre.
Mayeul.

Nathalie Novi m’a inspiré qu’il ne fallait jamais baisser les bras, c’est-à-dire que si on a une passion, ne jamais l’abandonner. Et puis pourquoi lâcher comme ça ? Toutes les grandes stars comme Madonna ou Ronaldo, est-ce qu’ils ont arrêté sur un coup de tête ? Non ! Nathalie Novi m’a donc prouvé ça, si on a des rêves, il faut les réaliser. Car cette illustratrice avait des rêves, et un en particulier : celui de dessiner des personnes, des portraits. Même si son professeur d’arts plastiques lui disait qu’elle prenait des risques en dessinant des personnages, c’était la seule de sa classe à continuer, et elle a fait de sa passion son métier.
Valentin B.

J’ai passé un très agréable moment à la MéMo : pouvoir découvrir le monde imaginaire de cette auteure, partager un peu de son temps, échanger avec elle… Tous ces moments m’ont apporté beaucoup de bonheur. Moi qui ne suis pas un grand lecteur, cette rencontre m’a donné envie de découvrir les livres qu’a écrits ou illustrés Nathalie Novi. Ce sont des rencontres comme celles-là (riches en émotions et en sensibilité) qui permettent parfois de déclencher des vocations.
Léopold.

  • Lettres d'automne

Dans le cadre des Lettres d’Automne, le jeudi 19 novembre, nous avons accueilli dans nos murs (état d’urgence oblige) la lecture musicale “Monsieur Satie, l’homme qui avait un petit piano dans la tête”.  Emilie Véronèse interprétait les compositions d’Erik Satie tandis que Carl Norac nous lisait les textes dont il était l’auteur : une biographie romancée du compositeur surréaliste.
Cette présentation s’est transformée en une triple rencontre : la musicienne et l’écrivain nous ont  expliqué leur formation, tout en nous racontant la vie si étrange de Satie. Ils nous ont délivré à tous un message d’espoir : adulte, chacun est devenu ce qu’il rêvait de devenir lorsqu’il était enfant ; il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser.

Voici, en vrac, quelques appréciations de nos jeunes auditeurs et élèves.

La pianiste jouait très bien, on sentait comme si elle était dans la musique…
Maïann B.

J’ai bien aimé la mélodie du piano de la plume qui s’était posée sur le clavier, mais je trouvais que la musique en forme de poire était fort étrange..
Laura E. G.

Monsieur Satie était quelqu’un d’étrange qui n’aimait pas faire comme les autres, c’était également un très bon pianiste. Personne ne lui écrivait, alors il s’envoyait des lettres. Il était pauvre et imaginait la pauvreté sous la forme d’une petite fille aux yeux verts.
Milène A.

La pianiste était exceptionnelle quand elle accompagnait l’histoire de monsieur Satie, qui était un personnage extraordinaire qui félicitait les bébés, parlait aux objets et promenait son piano.
Théoxane V.

Carl Norac nous a parlé de son enfance en nous disant qu’il avait un papa écrivain et qu’avant d’aller au lit, il voulait une histoire. Son papa, qui n’avait jamais le temps, lui disait : “C’est l’histoire d’un toutou, un point c’est tout. Maintenant, au lit.” […] Il raconte avec des mots simples et il a beaucoup d’humour.
Théo M.

La fille de l’écrivain avait choisi comme doudou un livre, et pas n’importe lequel : un livre de Nietzsche. Plus tard, un journaliste venu interviewer Carl Norac voit sa fille et s’étonne : “ – Votre fille lit déjà Nietzsche ?  – Oui, elle va vous lire quelques lignes ”. Et sa petite fille, âgée de quatre ans, commence : “Nietzsche va à la plage, Nietzsche va se baigner, Nietzsche va bronzer… ”
Andréa B.

Je garde plein de souvenirs de cette rencontre et j’espère en faire encore longtemps.
Juliette L.

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