Comme chaque année, les élèves du collège ont pu s’inscrire à de nombreuses activités proposées par l’UNSS (Union nationale du Sport scolaire). Parmi ces activités, la boxe française a fédéré quelques collégiens le mercredi après-midi ; ces derniers ont pu s’exercer à ce sport de combat et affronter, avec tout le fair-play nécessaire, leurs camarades du lycée et quelques adultes, enseignants de l’établissement. Ils ont également participé au championnat académique de boxe française à Toulouse. Continue reading
Dans le cadre du festival Lettres d’Automne, les élèves de seconde en “arts visuels” et “littérature et société” ont eu la chance de rencontrer Jacques Ferrandez, qui a adapté en bande-dessinée le roman d’Albert Camus, l’Etranger. L’auteur a présenté des planches agrandies de son travail et a répondu aux nombreuses questions des élèves. Des croquis, des recherches et des extraits des story-boards étaient exposés, et venaient soutenir le travail entrepris en cours sur l’adaptation d’un roman en bande-dessinée ou en film.
Après avoir réfléchi sur leur propre adaptation d’extraits du roman de Camus (et de confronter ainsi leur vision à l’œuvre de Ferrandez et de pouvoir le questionner sur ses choix plastiques et littéraires), les élèves ont adapté et imaginé une histoire en bande-dessinée ou en vidéo.
Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, des élèves de seconde ont fait le choix de participer à une exposition photographique portant sur le thème : « Détails architecturaux de la ville de Montauban ». L’objectif était de porter un regard nouveau et si possible insolite sur des lieux et des monuments, le plus souvent connus de tous mais rarement regardés pour ce qu’ils sont.
Après une séance de préparation avec Isabelle Gabrieli, photographe professionnelle, les élèves se sont rendus compte que tout peut être sujet à photographie pour peu que l’on s’exerce à regarder avec un œil neuf, celui du photographe. A l’issu de deux séances sur le terrain et à travers les multiples clichés des élèves, c’est bien l’image d’une ville différente qui émerge. Ville ancienne avec ses murs de brique rouge, ses encadrements de porte et ses ferronneries. Ville d’art avec ses sculptures dénichées au détour d’une ruelle. Ville contemporaine, aussi, avec la découverte des arts graphiques de rue. Les photographies sélectionnées, les notices rédigées, les panneaux installés, l’exposition a pu être présentée le jour de la Sainte Angèle.
Les détails architecturaux sont le témoignage du passé de la ville. Quant aux photographies qui sont présentées dans l’architecture contemporaine du lycée Pierre-Marie Théas, elles sont le témoignage actuel du travail des élèves. La poursuite de cette exposition sur les murs blancs de ce bâtiment a aussi pour but de le faire vivre. Une pierre de plus apportée à l’âme de notre ensemble scolaire par nos élèves…
Mythes et héros à l’italienne
Enseignement et cinéma ont toujours fait bon ménage auprès des élèves des sections d’Italien de Montauban. Aussi, comme il est de tradition depuis des décennies, les élèves italianisants du Lycée Pierre-Marie Théas ont participé à la Quinzaine du Festival du Cinéma italien de Montauban.
Après une préparation pédagogique sur le thème « Mythes et Héros » au programme du Lycée, les élèves des classes de 2de, 1ère et Terminale ont été conviés à la projection du film en VOSTF Une Journée à Rome (Un giorno speciale) de Francesca Comencini, film qui relate la rencontre de deux jeunes adolescents, Gina, 19 ans et Marco, 20 ans en quête d’un premier emploi.
Dans le film Une journée à Rome, tout concourt, naturellement, à l’évocation d’une Rome mythique, ville éternelle. Mais Gina et Marco ne répondent pas aux archétypes du Mythe du Héros tel qu’on les entend traditionnellement. Certes Gina, qui souhaite pouvoir faire carrière dans le monde du spectacle, porte-t-elle un prénom fortement évocateur, celui de l’actrice Gina Lollobrigida.Mais, si Marco et Gina côtoient le Mythe romain ils incarnent des Héros du quotidien qui se heurtent, dans une bataille inégale et perdue d’avance, à un monde déshumanisé qui ne veut pas d’eux et ne les comprend pas. Gina et Marco ont pour solution de se plonger dans un monde qui leur colle à la peau : monde de la fiction, du rêve, du jeu et de l’utopie. Ainsi deviennent-ils, le temps d’une journée, les héros de leur propre fable, opposant leur monde, innocent et gorgé d’amour, à la froideur calculatrice de notre monde. Lorsque le rêve prend brutalement fin, chacun regagne le quotidien de sa morne banlieue mais les sentiments d’amour de Marco envers Gina perdurent. Nous retrouvons Marco sous les fenêtres de Gina à la manière de Roméo pour sa Juliette. Mais comme un Héros du quotidien.