Ayant à cœur l’ouverture culturelle de ses élèves comme du corps enseignant, le collège de l’Institut Familial a proposé cette année encore une large palette de représentations théâtrales, chorégraphiques et littéraires, ainsi que des rencontres et échanges apportant à toutes et à tous un accès privilégié à toutes formes d’art, d’expression et de liberté.
Du mythe de Sisyphe, dans le cadre du Festival Lettres d’Automne consacré à Albert Camus, au plus classique Médecin malgré lui présentés au Théâtre Olympe de Gouges, en passant par le drame hugolien Le dernier jour d’un condamné plus intimiste, les collégiens ont ainsi pu découvrir un langage théâtral et une qualité d’expression dans la plus pure tradition artistique autant que dans la nouveauté, avec des créations comme La botte secrète de Dom Juan ou L’homme dans le plafond.
La tradition était également à l’honneur avec la représentation de contes africains par Clément Assemian et Tobi Voli, deux artistes ivoiriens qui ont pu partager leur culture pour la troisième année consécutive, ainsi que celle des Fourberies de Scapin par la compagnie de l’Esquisse. Et pour ces représentations, c’est l’art qui est venu jusqu’aux élèves qui ont eu la chance de rencontrer ces artistes au sein du collège !
Rencontre toujours, lors d’un échange privilégié avec Alexis Broca, écrivain, ou encore avec quelques comédiens de la troupe de l’Esquisse venus échanger en classe suite à leur représentation. Selon les propres mots des élèves, ce fut une « chance » et une belle opportunité de connaître l’humain derrière le masque de l’artiste.
Gageons que, longtemps après le baisser du rideau, chacune et chacun aura encore en lui quelques gestes comiques, une pincée d’émotion, un regard complice ou un mot poignant pour l’accompagner dans une quête éternelle et intergénérationnelle de soi et des autres.